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Un jeu qui nous prenait surtout en période chaude « été ». Après 4 H de l’après-midi au mois d’août, nous choisissons un endroit sur la chaussée où, le goudron est fondu « mou » par la chaleur. Dans une boite de conserve ou un bout de papier on préparait de la terre sableuse faute de sable, 3 ou 4 plumes de poule mais surtout « d’aile », et un clou de 5 cm avec une tête plate. Avec un morceau de fer plat ou de bois selon ce que l’on disposait , on raclait la route ,récupérant ainsi des morceaux de goudron ,avec la main trempée dans la terre on malaxait le goudron pour lui donner une forme de fusée , au fur et à mesure que nous assemblons des morceaux de goudron , nous incorporons à l’extrémité la plus mince le clou « la tête dans le goudron » et à l’autre coté les plumes de poule. On travaille la forme en ajoutant un morceau de goudron par ci par là ‘ on roule la masse de goudron entre les mains, mais ça pègue un peu alors on frotte les mains dans la terre, on roule la flèche encore, et si on a un peu d’eau, cela favorise le durcissement du goudron. Bon bref, une fois la forme devenue raisonnable, on affûte la pointe sur le bord du trottoir.
Et voilà les premiers essais, devant le mur de la clinique DARIEX se trouve un faux poivrier « en abondance en ALGERIE » et un plus gros rue de média en face du N° 3. Sur les premiers lancements seulement les ¾ des fléchettes viennent se planter plus ou moins bien sur le tronc d’arbre, les autres viennent cogner le mur et parfois se déforment et ne ressemblent plus à des fléchettes. L’inconvénient de ces fléchettes est le poids et la longueur, mais cela ne nous empêche pas de continuer notre jeu. Puis on décide de jouer plus bas contre le gros tronc « faux poivrier ».
Là à tour de rôle chacun lance sa fléchette
cela dur un moment quant tout à coup on entend un cri: Aih,Aih.
Gerard CORTES |