LES
FIGUES DE BARBARIE « tchoumbo, car mousse in sarah «
Tout
l’été, rue de médéha venaient des marchants de figues de barbarie. Ils
avaient plusieurs tailles et plus elles étaient grosses plus chères elles
coûtaient… Un vendeur se postait au coin de la maison SIMPE,rue de média et
les autres à coté du collège de garçons, entre une fontaine d’eau potable et
une petite épicerie. On avait toujours chacun cinq ou dix francs « les
pièces en aluminium » et souvent on achetait des figues de barbarie à trois
ou quatre pour la raison suivante: On choisissait le panier de figues « ex.
le prix était: 3 figues pour cinq francs « On disait au marchant ; on veut
pour 20 fr. Donc le vendeur prenait une par une les figues ; avec un couteau
dont la lame était plus que usée, il coupait la peau des deux extrémités et
ensuite il faisait une entaille sur le dessus du reste de la peau et avec
les deux mains il écartait les deux morceaux de peau et la figue
apparaissait comme un petit tonneau on prenait la figue et lui,jetait la
peau par terre pour ensuite les compter, mais nous on parlait avec lui, on
essayait de le distraire et à un certain moment un copain « un d’entre nous »
avec le pied , il écartait une ou plusieurs peaux de figues et les faisait
disparaître dans la rigole, ce qui fait que quand le marchand devait compter
les peaux, il devait nous en donner encore 2 ou3 selon le nombre de peaux
que nous avons pu escamoter
Par
contre s’il saperçoit de notre « escroquerie, on avait plutôt intérêt à
déguerpir et « fissa,fissa « ,vite.
Gérard
CORTES
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