Si tu reviens un jour,
Sur la terre de nos pères,
Embrasse-la pour moi,
Qui ne peux pas le faire.
Passe dans les sentiers,
Respire à pleins poumons,
L'odeur des orangers,
Et celle des melons.
Agenouille-toi sur elle,
Et fais une prière.
Car ce n'est pas toujours
Que l'on retrouve sa mère.
Regarde autour de toi,
Découvre la plaine immense,
Plantée de champs de blé.
Le soleil inonde cette terre de feu.
L'herbe ici, est rare,
Les oliviers nombreux.
Entends les cris joyeux,
Au loin des hirondelles.
Elles fêtent ton retour,
Et piaillent de plus belle.
Ta patrie était là, à tes pieds retrouvée.
Et, si tes larmes coulent,
Ne les retiens pas.
C'est des larmes de joie,
Tu peux pleurer pour moi.
Mme J. Lopez (Perpignan )
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