Pourquoi je t’ai quitté toi ma belle Algérie
cette terre si riche qui nous a tant nourrie
Il faisait bon chez nous sous les faux poivriers
qui dispensaient de l’ombre sans se faire prier
tes plages majestueuses aux vagues incessantes
me réjouissaient le cœur comme une aurore naissante
je serai peintre de talent avec toutes ces couleurs
éclairant les paysages en arc en ciel du bonheur
et ces parfums uniques d’épices, mélange de l’orient
qui embaumaient de partout comme un jardin riant
tes nuits aux milles étoiles O ! ma belle enchanteresse
apportaient à chacun des rêves doux comme une caresse
les souvenirs me reviennent de ma prime jeunesse
ou j’allais chaque jour heureux sans connaitre de stress
tout n’était que sourire, joie, en plus cet accent magique
de ce monde bruyant s’invectivant de phrases magnifiques
t’as vu çuila ? il a un œil qui regarde le poisson et l’autre le chat
et celle là t’as vu comment qu’elle est ? pour qui elle s’prend pas
mais c’était bien sur dit sans méchanceté et avec humour
en ce temps là il n’y avait entre nous qu’amitié et amour
puis est venu le temps de la révolte, nait de folles promesses
chassez la France et ses fils pieds noir, vous aurez les richesses
qu’es tu devenu mon beau pays perdu, je préfère l’ignorer
et me souvenir de toi comme ma plus belle histoire, quand je partirai
Alain Benadi le 05/04/08
•