Comme une fleur séchée, que l’on garde dans un livre
Ou comme un doux secret, que l’on veut bien caché
Je garde dans mon cœur, écrin doux et fragile
Le souvenir errant, d’une enfance, d’un passé
Sous mes paupières closes, les images défilent
Dans mon demi-sommeil elles viennent s’interposer
Comme un puzzle en disloque et je revois ma ville
Mon école de filles !et ma tête me fait mal
Oui elle va éclater !
Alors j’ouvre les yeux et malgré moi je rêve
Je marche les pieds nus, sur le sol brûlant
Il fait quarante à l’ombre
Je suis petite fille ! là-bas en ALGERIE
Il y a bien longtemps
Claudette PEDRO LATELLA
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