Entre amandiers et orangers
Et sous un ciel d’un bleu azur
Au haut d’un plateau ombragé
Baignée par un ciel azur,
Voilà la terre qui m’a béni,
Terre de mon unique amour
Où mon père bâtit mon nid,
Terre qui m’a vu naître un jour.
Là-bas, j’ai été formé
A Mascara, attrayante ville,
Là-bas, j’ai aimé
D’une joie fébrile.
Berceau nostalgique
Tu m’as nourri longtemps
Sous le souffle magique
Du printemps.
Terre où j’ai connu l’amour,
Terre de ma jeunesse
Je te garderai toujours
Dans les pensées de ma vieillesse.
Et si au passage des années
Tout est maintenant effacé,
Je garde dans mon esprit fané
Les tombes de ceux que j’ai laissés.
Terre qui m’a exilé si loin,
Tu ne peux me refuser
Un tout petit coin
Où je pourrai me reposer.
Robert Garson, Portage (Michigan) U.S.A.
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