Oui Gèrard les beaux souvenirs

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Par Jean-Marc TAFINE

Je suis Jean-Marc Taffine (11.09.1942) fils d'Henri Taffine et de Liliane, frère d’Yvon et de Charles, petit-fils de Marc Langel le bijoutier Horlogerie Suisse, juste en face du bistro chez Lolo, spécialiste en Kémia d'escargots et juste à côté du libraire Tolila. J'habitais 3 rue de Médéah, au-dessus de l'épicerie. Nous somme partis trop tôt, parce que ma mère était mourante.

Salut, Gérard. Combien de souvenirs tu as évoqués, la toupie, les osselets, le tour de France (on remplissait aussi les bouchons avec le goudron qu'on raclait sur la route), la glue, les promenades sur la place Gambetta, les courses en calèches (à l'arrière, c'était gratuit) et je te rappelle aussi les billes, les noyaux d'abricots dans les chenaux, le chaouche, les tire boulettes en roseaux, les estaques, le ballon dans la petite et grande carrière et combien d'autres jeux !

Te rappelles-tu de tes voisins Alain, Roger et Joelle, Rached et ses sœurs Myriam et ? fils de la coiffeuse blonde et de Monsieur Aoued, entraîneur, la famille Hernandez, Henri Gensac ?

Puis dans ma cour, au numéro 3, nous les Taffine, l'autre famille Hernandez avec Philippe, Antoine, Lucien, Jean-Claude et leurs sœurs, la famille Pie, Madame Rodriguez, "la grosse" avec les deux filles et le garçon, Madame Rodriguez, "la maigre" et son mari manchot et leur fille Christiane puis ou numéro 1, la famille Perolini avec Yvon et ses frères, les Martinez Pitolet Daniel, Hubert, et Joaquin Moya et encore Jean-Claude Brau, Yvon Charbit, Navarro, les Simpé, "Tennis Jean-Valjean" et beaucoup d'autres avec qui on s'amusait bien. Puis La boulangerie Ripolle, la fabrique de pâtes Ouzana, le dépôt de briques aussi Ouazana, le marchand de vin Rouache.

J'ai encore des photos de vous du quartier, toi ton frère Serge, Henri Gensac, Charbit et autres, puis je conserve toujours les lettres que je recevais au début de mon départ de Mascara. Ces lettres me faisaient du bien. De temps en temps, je les relis et j'éclate de rire, mais chaque fois, une larme descend sur ma joue. Je suis retourné à Mascara avec mes filles... la rue de Médéah, le collège, l'église, la place Gambetta, le jardin Pasteur, le cimetière et toute la ville, puis l'école Alexandre III, mais Mademoiselle Salama n'y était pas ! J'ai fait tirer la sonnette à mes filles. Elles étaient heureuses et me disent toujours :  « C'était beau quand tu étais jeune ! » Oui ! Elles ont raison.

On s'est vu une fois au rassemblement des Mascaréens et j'espère que cette année, tu viendras aussi à Toulouse où il y aura le rassemblement. Le seul que je vois de temps en temps, c'est Yvon Perolini.

Alors, à Toulouse en 2005 et BONNE ANNEE A TOUS.

 

En réponse à des milliers de souvenirs de  Gérard Cortés