L' arroseuse municipale

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L’été après la sieste nous attendions avec impatience le passage de l’arroseuse, nous étions bien sûr en short et souvent pieds nus. On s’assayait sur le bord du trottoir chez les SEMPE au début de la rue de médéha et là on attendait. Il faisait tellement chaud à MASCARA , que la municipalité avait décidé qu’il fallait arroser les rues de la ville, « ainsi pour rendre l’ambiance moins sèche ou chaude »
On entendait arriver au loin l’arroseuse et déjà on se préparait à se mouiller les pieds et les jambes.
Mais ce « petit camion citerne » était à peine arrivé, que nous étions debout prêts à suivre l’engin dans sa « course ». Le chauffeur connaissait l’attitude des enfants, il nous laissait le temps de nous mouiller les pieds, puis d’un coup, il actionnait une manette et le jet d’eau était amplifié par 5 ou 6 fois plus fort ce qui donnait le résultat suivant: nous étions mouillés jusqu’au torse et le contraste de la chaleur et de l’eau plus ou moins froide nous saisissait et nous restions là planté comme des poules mouillées, tandis que l’arroseuse, elle continuait son chemin . malgré ce petit désagrément le lendemain et les autres jours nous étions de nouveau disponibles à subir le même « châtiment ».
Gérard CORTES